Dénomination : | poignard coup-de-poing |
Auteur - Exécutant : | anonyme |
Désignation | |
Numéro d'inventaire : | MPL M 51 |
Domaine : | vie militaire, arts décoratifs, ethnologie |
Appellation vernaculaire : | khoutâr |
Matières : | acier, fer, or |
Techniques de réalisation : | ciselé, damasquiné, gravé, coulé moulé |
Dimensions et formes : | L. 45 ; l. 7,5 ; h. 1,5 (total). L. : 21 (lame) |
Sujets représentés : | oiseau, animal, éléphant, L'arbre de vie, chien, gazelle, lion, fleur, tigre |
Description : | Le katar est une arme traditionnelle indienne que l’on retrouve dans presque toutes les scènes des miniatures mogholes. Il était porté par les princes de la cour, mais aussi pour des versions moins décorées par de simples guerriers. Le beau Katar en acier de Pierre Loti a une poignée damasquinée à l’or. La poignée est composée de deux montants parallèles tenus par un axe transversal en deux parties. La main et une partie de l’avant-bras étaient protégées par les montants parallèles. La poignée est ornée d’éléments en métal ajourés avec une damasquinure d’or représentants des oiseaux certainement des perroquets. Les côtés des montants sont décorés d’animaux : tigre, cervidé et éléphant. La lame à la pointe renforcée est ornée d’un grand pan en creux avec en nervure centrale un arbre en relief, un cyprès « l’arbre de vie » supporté par la tête d’un éléphant au forte de la lame qui représente « la force ». Le simple fourreau en bois est recouvert de cuir noir avec une petite frise de losanges et d’une broderie en partie supérieure. D’après Robert Elgood, ce katar serait originaire du nord de l’Inde, probablement de Bundi ou de Jaipur dans le Rajasthan ou de Delhi. (S. Pradines) |
Découverte | |
Lieu de découverte - de collecte : | Inde (Asie, pays) |
Collecteur : | Viaud Julien |
Données sur l'exécution | |
Lieu de création - d'exécution : | Rajasthan (Inde, état) |
Siècle ou millénaire : | 2e quart 19e siècle |
Précision sur la genèse : | Pierre Loti embarque à Marseille pour l'Inde via Ceylan le 18 novembre 1899. Il est chargé par l'Académie française d'aller remettre en main propre à Trivandrum, la croix de chevalier dans l'ordre des Palmes académiques à Son Altesse le maharajah du Travancore. Le ministre des Affaires étrangères (Th. Delcassé) lui a également confié une mission en Perse et en Afghanistan et Loti en profite donc pour s'offrir un long périple indien. Il publiera en 1903 le récit de ce voyage sous le titre provocateur de L'Inde (sans les Anglais).
Il arrive à Colombo le 12 décembre. Après une semaine à Ceylan, l'écrivain accompagné de son ami Edmond Gueffier, gagne le royaume du Travancore. Le 22 décembre, il est à Trivandrum. Son séjour en Inde durera 4 mois. Avant ce voyage, l'écrivain a fait une escale de 10 jours à Ceylan en juillet 1883 et de 3 jours au " comptoir " français de Mahé en janvier 1886. |
Administration | |
Localisation de l'objet : | réserves muséographiques (Rochefort, bât.) |
Propriétaire : | Rochefort propriété de la commune |
Date d'acquisition : | achat en 1969 |
Ancienne appartenance : | Viaud Julien Viaud Samuel |
Service gestionnaire : | maison de Pierre Loti |
Documents et objets liés | |
Bibliographie : | MPl M 51 |
© Alienor.org, Maison de Pierre Loti, Ville de Rochefort |
M0831_MPL-M-051
Katar à tête d'éléphant (MPL-M-051)
Maison de Pierre Loti, Ville de Rochefort
M0830 MPL M 51_
poignard coup-de-poing indien ou Khoutâr (MPL M 51)
Musées-municipaux Rochefort 17
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