Line Vautrin fabrique des milliers d'objets, dont des « miroirs de sorcière » au pourtour circulaire souvent décoré au moyen de « talosel » (matière à base d’acétate de cellulose). Surnommée la « poétesse du métal » (son père était fondeur et bronzier d’art au Faubourg Saint-Antoine) elle est une artiste guidée par sa volonté de liberté. Dotée de multiples talents, elle marquera son époque par sa volonté de ne pas se plier aux conventions artistiques. C’est notamment grâce à sa présence à l’Exposition universelle de 1937 qu’elle obtient une certaine notoriété. En tant que créatrice de bijoux, Line Vautrin s’essaie à de nouvelles techniques. L’engouement suscité par ses pièces uniques va participer à sa renommée et lui offrir une visibilité auprès d’une clientèle nouvelle. Dans les années 40, elle élargit sa gamme et diversifie ses créations en créant notamment des boîtes en bronze tels que poudriers et piluliers. Incarnation d’un esprit d'élégance, elle use des mots et des poèmes sur ses compositions, donnant aux couvercles de petites boîtes dorées le luxe de l’esprit.