Des
bandes de ce matériau sont ainsi découpées,
pliées et soudées hermétiquement à
l’aide d’une pince chauffante prévue à
cet effet.
Avant
de terminer de sceller la housse, des sachets contenant une
matière réactive à l’oxygène
(ici, une poudre à base d’oxyde de fer activé)
sont placés à l’intérieur. Leur quantité
est préalablement calculée en fonction du volume
de la housse. Au-delà d’un mètre cube, cette
méthode n’est plus fiable et il faut procéder
à la réalisation d’une chambre d’anoxie.
Les sachets sont soigneusement disposés de manière
à éviter le contact direct avec l’objet
à traiter. En effet, la réaction, qui conduit
à la suppression de l'O2 par phénomène
d'oxydo-réduction, induit le dégagement d’une
température d’environ 35° C pendant environ
une heure.
Un
papier muni d’un réactif coloré est aussi
placé dans la housse afin de contrôler le degré
d’humidité. Si la couleur devient rose, l’air
est trop sec pour une bonne conservation des objets : la housse
devra être ouverte et l’objet devra subir une nouvelle
intervention dans un milieu suffisamment humide.