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Caran d'Ache multiplie
alors les dessins, qui ne diffèrent les uns des autres que par une nuance
dans la gestuelle ou la mimique des personnages. On est parfois très près
d'une séquence de film d'animation.
Les séquences reproduites
ici montrent un ministre qui se rend au Palais royal, la première prestation
du jeune " maestro " devant le roi, et quelques croquis préliminaires
pour d'autres pages.
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Inédit
en son temps, Maestro ne fut pourtant pas sans postérité. L'évolution ultérieure
de la bande dessinée a montré que la " narration figurative " se passait
fort bien, à l'occasion, de l'appoint du langage verbal. En témoignent des
albums tels que He done her wrong (Milt Gross, 1930), Arzach
(Moebius, 1976), La Lanterne magique (Guido Crepax, 1979), Dracula
(Alberto Breccia, 1993), The System (Peter Kuper, 1997) ou encore
Et voilà pourquoi je me suis enrhumée (Etienne Lécroart, 1998), pour
ne citer que quelques réussites incontestables. |