La carte, qui représente une partie de cet emplacement, porte encore la mention"Place d'Alger", car le nom de Camille Godard ne lui sera attribué qu'en 1907.
Cette transformation en place publique est récente, puisque décidée en 1894 sur l'emplacement d'un ancien cimetière, transformé, il est vrai, plus tard en jardin public, mais dont l'état laissait à désirer. Cette place n'occupe, au début du siècle, que la moitié de sa surface actuelle : elle est coupée en son milieu par la "rue de la Quintinie"qui disparaîtra lorsque les travaux seront terminés, et dont il ne reste que son prolongement : l'étroite rue Bara qui rejoint la rue de la République. Il fut question, à cette époque, d'y implanter le bureau de poste, et même d'y reconstruire pierre par pierre l'abbaye de Chastres ! [Pierre Viaud].