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Saluée
par la presse locale au moment de sa présentation au public, la
collection Fiocchi fit assez rapidement l'objet de critiques sur son authenticité.
Ainsi, en 1866, les Tablettes des deux Charentes ouvrent leurs colonnes
à Almonzor, un journaliste parisien de passage à Rochefort,
qui fustige les trésors de la collection Fiocchi et dénonce
l'incompétence du conservateur :
"Sur le côté gauche sont confusément agglomérées
de très médiocres toiles anciennes, fastueusement attribuées
aux plus grands maîtres. Voilà, si je ne me trompe, une maladresse
insigne."
Aujourd'hui,
si beaucoup d'attributions ont effectivement été revues
avec davantage d'humilité, la collection reste cependant inestimable.
Il n'y est plus question de Vinci ou de Véronèse, toujours
toutefois de Rubens, mais les uvres d'atelier conservent toute leur
valeur, telles notamment, les deux Vierges à l'Enfant, le Servandoni,
le Christ portant sa croix (école allemande), les Michallon, la
reine de Saba
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