
Comme
dans de nombreux domaines artistiques et artisanaux, les
maîtres
orfèvres ont, depuis le moyen âge, cherché à distinguer
leurs œuvres de la production de leurs confrères.
Cette
distinction s’exprime à l’aide de
petites marques (quelques dixièmes de millimètre)
gravées en creux à l’aide d’un
poinçon.
Outre
la signature de l’atelier ou
du maître
orfèvre,
d’autres poinçons ont été apposés,
en respectant les normes d’époques.
Jusqu’à la
Révolution, une multitude de poinçons furent
créés tant pour distinguer les villes d’origines,
les communautés (qui vérifient l’exactitude
du titre et appose le poinçon
de jurande) mais aussi l’acquittement
des impôts liés à l’emploi
de métaux précieux (à travers
le poinçon
de charge et celui
de décharge).
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