Images à un sou — qui équivaut, à l'époque, à cinq centimes de francs — les feuilles de l'Imagerie artistique s'adressent donc à un public avant tout enfantin, voire familial, que l'éditeur souhaite le plus large possible. Toujours dans Le Figaro, il vante les mérites de sa « bibliothèque du jeune âge, à la fois artistique et abordable pour tous, où les humbles et les modestes trouveront aussi bien à glaner que les familles riches ou aisées ». La propagation de ces images suscite des interrogations : vendues dans les librairies parisiennes, leur diffusion sur le reste du territoire par le biais du colportage n'est pas encore attestée.
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