L’après guerre motive les instances fédérales, à démocratiser la voile et à la rendre accessible au plus grand nombre. Tant dans la taille des bateaux pour avoir des unités abordables économiquement et accessibles aux débutants, que dans le dessin afin de rendre la construction la plus facile possible avec le vœu de favoriser la construction amateur.
Le premier qui y travaille est Jean Jacques Herbulot. Il a déjà réalisé avant guerre, des petites unités comme le Sharpie (9m²) et le Dinghy. Il dessine dès 1950 le Vaurien, dont la vocation est d’être accessible à tous (maniable et facile à apprendre), et d’être facile et économique à construire.
Il confie au chantier Costantini la construction de ce dériveur qui débute dès 1952, avec une série de 200 exemplaires « bouclée » en 1954 qui sont les premiers de la série, d’autres chantiers prenant la relève ensuite, les voiles sortent « en série » de la voilerie Le Rose à Concarneau.
Suite à ce partenariat, le chantier lance ensuite son modèle : le P’tit gars qui va être construit dès 1953 à 1964 à 600 / 650 exemplaires. Il s’inspire du Vaurien, et possède des caractéristiques très proches mais possède une dérive pivotante qui le rend plus maniable, que ce soit pour naviguer en solo ou à l'approche du rivage.
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