Formée dès l’âge de 13 ans, Louise-Adéone Drölling débute sa carrière aux côtés de son père, Martin Drölling, fervent admirateur des maîtres flamands, et de son frère aîné, Michel Martin Drölling. Ses premiers essais expriment une aisance dans le dessin et un intérêt pour le portrait qu’elle travaille avec rigueur. L’influence de son père, peintre de genre, la pousse à s’intéresser à la représentation de scènes d’intérieur, comme illustrations de la vie quotidienne. Louise Drölling est remarquée pour ses scènes de genre et ses portraits (Portrait du général La Fayette), qui trahissent sa formation à partir des peintres flamands et allemands, et révèlent une utilisation recherchée de la lumière. A partir de 1821, elle participe aux Salons de Paris ; la duchesse du Barry lui achète une œuvre, exposée au Salon de 1824 ; elle reçoit une médaille d’or au Salon de 1827.