Élisabeth Sonrel est la fille de Nicolas Stéphane Sonrel, peintre tourangeau qui lui enseigna l'art de peindre. Elle suit une formation artistique à Paris à l'École des Beaux-Arts et devient l’élève de Jules Lefebvre. Elle expose de grandes aquarelles de femmes au Salon entre 1893 et 1941. Elle effectue un voyage à Florence et à Rome où elle découvre l'Art de la Renaissance et le peintre Sandro Botticelli qui vont profondément influencer son style. Ses sujets, inspirés de la mythologie, des épopées chevaleresques et de la légende arthurienne, sont allégoriques, mystiques et symboliques. Lors de l'Exposition universelle de 1900, elle obtient une médaille de bronze, puis le prix Henri Lehmann par l'Académie des Beaux-Arts. La Bretagne devient une source d’inspiration importante pour l’artiste au début du 20e siècle, avec la forêt de Brocéliande, les paysages de Concarneau, de Plougastel, de Pont-l'Abbé et de Loctudy , les jeunes filles de la région prenant la pose pour ses compositions. Travaillant surtout à l'aquarelle et à la gouache, elle utilise une palette claire et lumineuse, avec un dessin extrêmement précis quant à la représentation des costumes, des plantes et des fleurs.