Ensemble de 3 balances hydrostatiques


Acquisition par donation d’un ensemble de 3 balances hydrostatiques 

Le musée Bernard d’Agesci a la particularité de rassembler des collections pluridisciplinaires en un même lieu. Ses espaces permanents donnent à voir trois types de collections : Beaux-Arts, Histoire naturelle et Conservatoire & observatoire de l’Éducation et des méthodes pédagogiques dont soixante-quatorze objets dédiés à l’enseignement de la physique au 19e siècle et au début du 20e qui illustrent les lois de la physique (optique, hydrostatique, acoustique, électricité statique, chaleur…). Ces objets nous ont été donnés par Francis Gires, en 2000.

Dans le cadre de l’exposition L’enseignement de la Physique au 18e siècle qui s’est tenue au musée Bernard d’Agesci du 21 octobre 2021 au 6 mars 2022, trois balances hydrostatiques nous ont été prêtées par Francis Gires pour illustrer le propos. Après l’exposition, Francis Gires a choisi de faire don au musée des trois balances présentées qui viennent ainsi compléter la collection en proposant une chronologie mise en évidence par quatre balances datées entre la fin du 18e et la moitié du 20e siècle.

Balance hydrostatique

Dumotiez Frères Fin du 18ème siècle

Balance hydrostatique

Anonyme Fin du 19ème siècle

Balance hydrostatique

F.B. 20ème siècle (ca 1950)

Fonctionnement de la balance hydrostatique :

Cet instrument permet de mettre en évidence le principe d’Archimède : tout corps plongé dans un liquide reçoit une poussée verticale vers le haut, dont la valeur est égale à celle du poids du liquide déplacé. Ce type de balance comporte deux plateaux munis d’un crochet et un fléau qui peut s’abaisser ou s’élever à volonté grâce à une crémaillère. À l’un des plateaux on suspend un cylindre creux et un cylindre plein qui peut être exactement contenu dans le cylindre supérieur. On procède à la tare de la balance à l’aide de masses marquées. On place sous le cylindre plein un vase empli d’eau et l’on descend le fléau jusqu’à ce que le cylindre plein soit complètement immergé. On observe alors que le fléau s’incline du côté de la tare. On en déduit qu’une force s’oppose partiellement au poids du cylindre. Pour rétablir l’équilibre, il faut emplir d’eau le cylindre immergé. Cette dernière phase de l’expérience montre que la valeur de la poussée dite d’Archimède est égale à celle du poids de l’eau déplacée.


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